Pralong


 

 

                           Pralong au fil du temps

En 1850
Population 322 habitants.
A l’ extrémité sud du canton  Superficie 802 hectares 50 ares
Distances judiciaires : de BOEN , 9 Kil ; de MONTBRISON , 7 Kil .
PRALONG n’ était autrefois qu’ un hameau sous la dépendance spirituelle du prieuré de CHAMPDIEU qui y entretenait un prêtre.
La beauté du pays , son heureuse situation et la fertilité du sol y attirèrent bientôt un nombre assez considérable d’ habitants pour qu’ une paroisse y fût créée ; mais le prieur de CHAMPDIEU conserva son ancien droit de nommer le curé titulaire.
Le village est aujourd’ hui situé au pied d’ un petit mont tout couvert d’ arbres fruitiers et présente au voyageur un coup d’ oeil charmant.
Peu nombreux , la commune a des ressources abondantes et ses habitants sont au moins dans une modeste aisance.
C’ est à PRALONG que sont les domaines de Mr THEVENON Vital dont les écuries méritent d’ être citées : il possède les plus beaux boeufs de tout l’ arrondissement.
Dans trois concours qui ont eu lieu à MONTBRISON deux fois le premier prix lui a été accordé.
S’ adonnant avec goût et intelligence à l’ agriculture , déjà de grandes améliorations ont été faites par lui ; trois médailles d’ encouragement qu’ il a reçues doivent l’ exciter à continuer et à propager ses utiles méthodes dans un pays qui , s’ il était convenablement cultivé , doublerait et triplerait ses produits.
L’ église de PRALONG , sous l’ invocation de SAINT - ROMAIN , est à trois nefs ; le choeur paraît être la partie la plus ancienne et se rapproche du style byzantin , tandis que     l’ ogive règne dans toute la partie antérieure , surtout dans le portail et le clocher qui le surmonte.
Cette église est régulière , propre et bien entretenue.
Le terrain de la commune , excessivement fertile , produit en abondance des grains , du vin et une grande quantité de fruits de bonne qualité dont les habitants tirent un bon parti au marché de MONTBRISON.
Un petit ruisseau traverse la commune du Sud-Est au Nord-Ouest et fait , dans son  parcours , mouvoir quatre moulins ; la route de MONTBRISON à BOEN confine la commune à l’ Est.
 
Administration : Civile , un Maire , un adjoint , huit conseillers municipaux
                            Religieuse , un curé
La commune n’ a qu’ une école dirigée par une demoiselle ; elle était fréquentée , cette année , par 27 jeunes filles et 13 garçons.
Distances cadastrales des communes entre elles. De PRALONG à SAINT ETIENNE ,     14 k ; à SAINTE FOY , 19 k 5 h ; à SAINT- AGATHE , 12 k ; à SAINT SIXTE , 16 k 5h ; à SAINT- LAURENT , 20 k ; à TRELIN , 9 k. 
 En 1889

 PRALONG ( Pratum Longum ).
Le portail de l’ église de PRALONG , d’ un style ogival dégénéré , est daté de 1535 ; l’ édifice lui-même est de peu de valeur architecturale et de nombreux remaniements rendent difficiles à distinguer les parties les plus anciennes qu’ il peut conserver.
En l’ état , il comporte une travée de clocher voûtée sur nervures , deux travées de nef et un choeur à chevet droit voûtés d’ arêtes , et deux collatéraux modernes plafonnés.
L’ ensemble mesure 18m40 sur 12.
Une colonnette de pierre calcaire , provenant peut- être d’ une croix , sert de pied au   bénitier ; elle porte les statuettes de SAINT - VINCENT et SAINT - ROMAIN , diacres , ce dernier patron de l’ église.
Il existait à PRALONG une demeure seigneuriale qui fût incendiée par les religionnaires.
Renée TRUNEL , dame de PRALONG , en donna la pierre de taille pour construire le couvent des Capucins , aujourd’ hui des Clarisses ; à MONTBRISON.
Le fief de PRALONG appartint successivement , depuis le XIV siècle , aux de   MARCILLY , de TALARU , TRUNEL , d’ AUSSERRE , du VERNEY , PAPON , du CROS de MONTMART et de LESGALLERY.
On a découvert , il y a une quarantaine d’ années , sur la colline de MONTOISEL , au matin de PRALONG , un certain nombre de tombes revêtues en dalles.
Ce cimetière est voisin du hameau de BEAUCIEU , commune de CHALAIN , et se rattache peut-être à une église ou chapelle de SAINTE - CATHERINE de BEUCEU , citée en1212.
Au hameau de la FOUILLOUSE , sur une table de pierre que supporte un court pilier cylindrique , quatre consoles de fer fixent l’ arbre , aussi de fer forgé , d’ une croix.
Une girouette tourne à l’ extrémité de cet arbre , qui s’ épanouit au-dessus en un bouquet de lis d’ où émerge le croisillon.
Celui-ci porte un christ en fer forgé et ciselé , et est surmonté d’ un coq formant une seconde girouette.
Ce curieux petit monument paraît être de la première moitié du XVI siècle.
Le PUY GRIOT ou GRILLOT , cône basaltique battu de tous les vents , au Sud-Ouest de la FOUILLOUSE laisse voir à son sommet les ruines à fleur de rocher d’ une dizaine de cases dont on ne s’ explique guère la présence en ce lieu.
Sur le flanc méridional de cette montagne , les rochers grandioses de la pierre qui vire dominent de haut le cours de la Rullia.
 
 
 



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